Lors du retour à domicile, différents rendez-vous de suivi médical sont prévus, tant pour la mère que pour le bébé.
L’objectif est de s’assurer de la bonne santé de la maman et du bébé, de répondre aux besoins et aux questions en lien avec le développement, le sommeil, l’alimentation, etc.
Dans l’objectif d’améliorer la fluidité du parcours et la qualité de la prise en charge en sortie de maternité, il est important de prendre contact avec la sage-femme libérale pour réaliser le bilan anténatal, afin de :
Rencontrer le professionnel
Préparer le retour à domicile
Réfléchir ensemble à vos besoins
Ce service est pris en charge dans le cadre de la grossesse.
Il existe différents services proposés aux familles en matière de soutien à la parentalité : la PMI, les Lieux d’Accueil Enfants-Parents, appelés également LAEP, l’aide à domicile.
Au cours des premiers mois de vie et jusqu’à 16 ans, des rendez-vous de suivi médical pris en charge à 100% ont lieu
afin de faire régulièrement le point sur la santé de l’enfant.
Ces examens de suivi obligatoires sont réalisés par un médecin généraliste ou un pédiatre, en cabinet, en centre de
santé ou en centre de protection maternelle et
infantile (PMI : pour les enfants jusqu’à 6 ans).
L’examen du bébé à la naissance
Dès sa naissance, différents paramètres sont examinés pour s’assurer de la bonne santé du bébé. Cet examen sera
renouvelé avant la sortie de la maternité.
L’examen du bébé avant les 8 jours du bébé
Avant le 8ème jour de vie du bébé, le médecin (généraliste ou pédiatre) réalise un nouvel examen approfondi, dans le but
de s’assurer de son bon développement, mais également pour déceler d’éventuelles anomalies qui seraient passées
inaperçues à la maternité. Au cours de cet examen obligatoire et pris en charge intégralement par l’Assurance Maladie
sans avance de frais, le médecin remplit le carnet de santé du bébé, ainsi que le premier certificat de santé, qui sera
alors transmis à la PMI (protection maternelle et
infantile).
L’objectif de la transmission de ces informations (qui sont anonymes) est de réaliser des études statistiques sur l’état
de santé des enfants en France.
Ces examens sont programmés au cours de la deuxième semaine, avant la fin du premier mois, au premier mois et au
deuxième mois du nourrisson. Ces consultations permettent de faire l’examen du bébé, de débuter la vaccination et d’échanger avec le médecin sur les éventuelles questions concernant le bébé
(développement, sommeil, alimentation…).
Quand faut-il réaliser les examens obligatoires de l’enfant ?
Avant les 8 jours du bébé (réalisé habituellement à la sortie de la maternité)
Au cours de la 2ème semaine
à 1 mois
à 2 mois
à 3 mois
à 4 mois
à 5 mois
à 8 mois
à 11 mois
à 12 mois
Entre 16 et 18 mois
Entre 23 et 24 mois
à 2 ans
à 3 ans
à 4 ans
à 5 ans
Entre 8 et 9 ans
Entre 11 et 13 ans
Entre 15 et 16 ans
Le carnet de santé
À la naissance de l’enfant, un carnet de santé est été remis pour lui. Des conseils utiles y sont donnés, sur
l’alimentation, le développement, le bien-être ou encore la sécurité. Il doit être présenté en cas de consultation de
suivi médical, hospitalisation, vaccination ou examen. Il permet de garder une trace du suivi médical de l’enfant et est
un outil précis pour les profesionnel.le.s de santé qui seront amenés à le recevoir en consultation.
Allaitement
Si vous souhaitez allaiter ou que vous allaitez, les documents de cette rubrique vous sont directement destinés :
Le guide de l’allaitement maternel de Santé Publique France : Ce guide a été élaboré par un groupe pluriprofessionnel composé de professionnels de santé, de membres d’associations et d’institutions qui œuvrent pour la promotion et le soutien à l’allaitement maternel en France.
Les courbes de croissance pour l’enfant de l’OMS sont le résultat de l’étude multicentrique de l’OMS sur la référence de croissance menée de 1997 à 2003. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis au point des normes de croissance pour le nourrisson et l’enfant de moins de cinq ans.
Un lactarium est une banque de lait maternel et un centre conseil : Il redistribue le lait de la maman à son enfant hospitalisé. Il permet également aux nouveau-nés prématurés ou malades de recevoir du lait de femme provenant de don anonyme, sur une prescription médicale. Sa principale mission est de collecter, préparer, traiter et distribuer du lait humain. Il a également un rôle dans la promotion de l’allaitement maternel et le don de lait.
Allaitement maternel et alcool : vous allaitez votre enfant, vous souhaitez avoir des conseils sur la consommation d’alcool et l’alimentation de votre enfant. Alcool Info Service vous apporte 3 conseils à appliquer. Pour en savoir plus.
Le réseau de Périnatalité Bretagne propose un dispositif de suivi et d’accompagnement des enfants vulnérables et de leur famille.
Ce suivi s’adresse aux enfants qui ont été hospitalisés en néonatalogie après une naissance prématurée ou pour un autre problème de santé.
Au cours des premières années de vie, ils bénéficient de consultations spécifiques pour suivre leur développement et leurs progrès.
Ce suivi permet de dépister précocement d’éventuels troubles du développement et de mettre en place des soins adaptés.
En Bretagne, le Réseau de Santé Périnatale offre cet accompagnement par des médecins dits « médecin pilote » formés par le réseau. Ces médecins peuvent être des médecins généralistes, médecins de PMI, des pédiatres hospitaliers ou libéraux.
Ce suivi est complémentaire du suivi médical habituel des enfants (vaccination, calendrier des examens médicaux obligatoires de 0 à 16 ans).
D’autres professionnels de santé (kiné, psychomotricien, ergothérapeute..) et des professionnels de la petite enfance peuvent intervenir auprès des enfants inclus dans le réseau.
Le but de ce suivi est d’offrir à ces enfants toutes les chances de se développer au mieux de leurs capacités.
Chaque année en France, au moins 500 nouveau-nés et nourrissons sont secoués par l’adulte qui en a la charge, provoquant des lésions cérébrales graves, des handicaps à vie, voire la mort. Cette violence silencieuse porte un nom : le syndrome du bébé secoué (SBS).
Le 25 mars 2025, des échanges ont eu lieu à l’Assemblée nationale après la projection du documentaire « Bébés secoués, la violence inavouable », proposant de renommer le « bébé secoué » en Traumatisme Crânien Non Accidentel (TCNA) ou Traumatisme Crânien Infligé, comme dans les pays anglophones où l’on parle d’Abusive Head Trauma.
Dans le syndrome du bébé secoué, ce n’est pas le bébé qui est en cause, ce n’est pas l’intensité de ses pleurs. C’est la violence d’un adulte, souvent isolé, épuisé, débordé et dans le déni.
Bébé secoué : rappels essentiels pour les familles et les accompagnants
Un bébé peut pleurer jusqu’à 2 heures par jour, sans qu’il soit malade ou mal pris en charge.
Secouer un bébé n’est jamais un jeu, et c’est bien plus grave qu’une chute.
Si vous êtes à bout, posez le bébé en sécurité sur le dos, quittez la pièce, demandez de l’aide.
Ressources
Des ressources existent pour venir en aide aux parents ou aux accompagnants.
Ligne Allô Parents Bébé (0800 00 34 56) – gratuite et anonyme
Le documentaire d’Anne Moyat-Palmowski, « Bébés secoués, la violence inavouable », récemment projeté à l’Assemblée nationale, a rappelé que la prévention commence par l’information, la formation et l’écoute.