Interruption Volontaire de Grossesse


 L'IVG est un droit pour toutes les femmes majeures et mineures depuis la loi Veil de 1975. Le droit à   l'avortement permet aux femmes, et seulement les femmes,  de prendre la décision d'interrompre leur   grossesse et de maîtriser leur fécondité.

 Les grandes étapes législatives en matière d'IVG et de contraception

 En 2001, la loi du 4 juillet 2001, notamment les points centraux comme:

  • l'allongement du délai légal de l'interruption volontaire de grossesse de dix à douze semaines de grossesse 
  • permet également aux femmes mineures non émancipées de faire une demande d'interruption volontaire de grossesse sans le consentement de l'un de ses parents ou de l'un des titulaires de l'autorité parentale.

En 2014, la loi du 4 août 2014, première loi pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes qui, dans le cadre des IVG, supprime la notion de "situation en détresse" par la phrase "qui ne souhaite pas poursuivre sa grossesse".

En 2016, la loi de modernisation du système de santé supprime le délai minimal de réflexion d'une semaine. La pratique des IVG médicamenteuses est ouverte aux sages-femmes et les centres de santé peuvent pratiquer les IVG instrumentales

Sur le plan régional, dès septembre 2016, l’écriture d’un Plan Régional d’Accès à l’Interruption Volontaire de Grossesse en déclinaison du programme national d’action pour améliorer l’accès à l’IVG a été mis en oeuvre  pour : 

  • Faire respecter l’article R2212-4 du CSP qui impose la pratique de l’IVG à tous les établissements publics disposant d’un service de gynécologie et/ou chirurgie.
  • Faire respecter l’article R2212-4 du CSP qui dispose que tous les établissements doivent pratiquer l’IVG, et ce jusqu’à 12 semaines de grossesse.
  • Travailler à la diffusion d’une information fiable et neutre sur l’IVG. - Travailler à améliorer le parcours de réalisation d’une IVG, de la première demande à la visite de contrôle. 
  • Travailler à l’accompagnement et la prise en charge de situations particulières (femmes mineures, IVG entre 12 et 14 SA, femmes étrangères et femmes en situation de précarité…) et de périodes de fragilité d’organisation notamment en période estivale.

IVG pendant la période COVID 19

Pour Information: les mesures IVG médicamenteuses en ville (possibles ainsi jusqu'à 9 SA et en tout téléconsultation) mises en place durant l'Etat d'Urgence Sanitaire par arrêté du 14 avril 2020, s'arrêtent à la fin de l'Etat d'Urgence Sanitaire, soit le 10 juillet 2020. En savoir plus...

Des recommandations ont été émises pour la pratiques des IVG durant la crise sanitaire pour organiser les réponses aux demandes d'IVG dans les meilleures conditions. 


Vous êtes praticien.ne et vous réalisez des IVG en établissements, en cabinet libéral, en centre de santé. Pensez à vous faire référencer sur le site ivglesadresses.org en remplissant le formulaire en ligne 

Le réseau et le Groupe ARMORIC propose tous les ans une journée de formation pour la pratiques des IVG médicamenteuses. En savoir plus...

Les IVG médicamenteuses hors établissement de santé réalisées par des médecins (médecins généralistes, gynécologues) ou sages-femmes de ville.

Recommandations HAS avril 2021 : IVG par méthode médicamenteuse-mise à jour

Le réseau et le groupe ARMORIC propose aux praticiens de ville et de centre de santé une fiche de liaison pour les IVG médicamenteuses réalisées hors établissement de santé.
Cette fiche remplissable doit être téléchargée sur votre ordinateur à condition d'avoir un logiciel Adobe. Après le remplissage du document, vous l'enregistrez  au format PDF.
Vous pouvez ainsi la transmettre au Centre d'IVG de référence soit par courrier ou par courriel par messagerie sécurisée.

Les IVG chirurgicales en établissement de santé ou centre de santé sont réalisées par des médecins