Comment agir ? Et pourquoi ?

• Je mange de façon diversifiée et je limite les produits gras : Certains polluants persistants ont tendance à se stocker dans les graisses.

• Je lave mes fruits et légumes et je les épluche : Les pesticides sont surtout présents dans la peau.

• Je privilégie les produits non transformés : Les plats préparés industriels contiennent souvent des additifs alimentaires (conservateurs, colorants…).

• Je favorise les récipients en verre ou en céramique pour conserver et chauffer les aliments : Certains composants du plastique peuvent agir sur le système hormonal (perturbateurs endocriniens).

Idées utiles

• Pour m’aider à faire mes courses :

– Je me fie au nouvel étiquetage Nutri-score

– Je peux utiliser des applications comme Yuka qui m’aide à lire plus facilement les étiquettes.

• Je peux trouver des récipients en verre en recyclant mes vieux pots de confiture par exemple. Si je n’ai que des récipients en plastique, je pense à transvaser dans de la vaisselle avant de chauffer.

• Je peux acheter les fruits de saison et les congeler ou en faire des conserves pour en avoir toute l’année.

Comment agir ?

• Je peux boire l’eau du robinet à condition qu’elle ne provienne pas d’un puits ou d’un forage privé. Pour vérifier la qualité de l’eau de mon robinet, je peux soit me rendre sur le site de l’ARS Bretagne ou bien que Que Choisir qui propose une carte interactive.
• Si j’habite un immeuble ancien (antérieur à 1948), je me renseigne auprès de ma mairie ou de mon propriétaire sur l’absence de canalisations en plomb.
• J’utilise uniquement de l’eau froide, non filtrée et non adoucie. Je la laisse couler avant de remplir le biberon.
• Si j’utilise de l’eau en bouteille pour préparer les biberons, je vérifie la mention «convient aux nourrissons». Je conserve la bouteille au réfrigérateur et je l’utilise rapidement.

Et pourquoi ?

• L’eau du robinet issue du réseau public est de bonne qualité et fait l’objet de contrôles permanents. En revanche la qualité de l’eau issue des puits de forages privés n’est pas garantie.
• Des canalisations en plomb peuvent contaminer l’eau distribuée.
• Au-delà de 25°C ou après stagnation prolongée dans les canalisations de ma maison, la qualité de l’eau peut se dégrader, de même qu’avec un système de carafe filtrante ou d’adoucissement.
• Seules certaines eaux répondent aux normes spécifiques à l’alimentation des enfants en bas-âge. Des micro-organismes sont susceptibles de se développer dans l’eau à température ambiante.

Comment agir ?

• Je lave les vêtements et le linge avant la première utilisation et j’évite les vêtements avec des imprimés plastiques.
• Je préfère une lessive avec un écolabel. Je respecte les doses et je limite l’usage des adoucissants, des détachants et blanchissants.

Et pourquoi ?

• Les textiles font l’objet de traitements (anti-feu, anti-odeurs, anti-UV, anti-moustiques, anti-acariens…) et peuvent contenir des produits nocifs.
• Certains produits d’entretien du linge peuvent contenir des substances allergisantes ou irritantes.

Comment agir ?

• Je privilégie les jouets et les peluches avec le label NF (*). Je les lave et je les aère avant leur première utilisation.
• Je vérifie que le jouet est adapté à l’âge de mon enfant.

* Délivrée par un organisme indépendant et impartial, la certification NF atteste la conformité des produits ou des services aux documents normatifs nationaux, européens et internationaux les concernant

Et pourquoi ?

• En portant les jouets à la bouche, les enfants peuvent ingérer des produits nocifs tels que les phtalates dans les jouets en plastique, les retardateurs de flammes dans les peluches.
• Les normes relatives aux jouets sont plus strictes pour les enfants de moins de trois ans.

Comment agir ?

• J‘anticipe au maximum l’installation de la chambre du bébé (travaux, mobilier…). Les enfants et les femmes enceintes évitent d’être présents pendant les travaux de bricolage, décoration et rénovation. Ils n’occupent les pièces qu’après aération maximale. Je choisis des produits étiquetés « à faible émission » de composés organiques volatils.
• Je choisis des produits étiquetés A+(*).

* L’étiquetage porte sur les émissions de composés organiques volatils (COV) et sur l’impact qu’elles ont sur la qualité de l’air intérieur une fois le produit mis dans une pièce. Ce niveau d’émission est indiqué par un pictogramme accompagné d’une lettre en grand format, allant de A+ (très faible émission) à C (fortes émissions).

Et pourquoi ?

• L’émission des polluants est maximale pendant les premiers jours, voire les premières semaines. Les odeurs sont révélatrices de la présence de solvants.
• Ces produits émettent moins de Composés Volatils (COV).

Comment agir ?

• J’aère mon logement, 10 à 30 minutes, matin et soir et systématiquement pendant le ménage et/ou le bricolage. Je nettoie les grilles d’aération.
• Je passe régulièrement le balai ou l’aspirateur.
• J’évite les insecticides et les parfums d’ambiance, bougies parfumées, diffuseurs d’huiles essentielles.
• Je limite les sorties ou les activités physiques en cas de pic de pollution.
• Je consulte le site Air Breizh pour avoir les informations sur la qualité de l’air extérieur en Bretagne. Les données sont mises jour quotidiennement.
  Je m’abonne à Air Breizh pour être informé des pics de pollutions et recevoir les recommandations.

Et pourquoi ?

• Aérer permet de renouveler l’air intérieur et d’éviter que les polluants ne s’y accumulent et d’évacuer l’excès d’humidité.
• Certains polluants se concentrent dans la poussière.
• De nombreux produits ménagers contiennent des ingrédients nocifs, pouvant pénétrer dans l’organisme par la peau ou par inhalation.
• Les polluants atmosphériques ont des impacts sur la santé. Les enfants et les femmes enceintes y sont particulièrement sensibles.

Pour en savoir plus sur les polluants intérieurs, la réglementation et sur plus de bonnes pratiques…

Comment agir ? Et pourquoi ?

• Je privilégie les produits nettoyants simples (bicarbonate de soude, vinaigre blanc, savon noir…). Je ne dépasse pas les doses indiquées. J’évite l’utilisation de l’eau de javel, des lingettes et des produits en spray. De nombreux produits ménagers contiennent des ingrédients nocifs, pouvant pénétrer dans l’organisme par la peau ou par inhalation.

• Un seul produit peut généralement convenir à plusieurs usages. L’utilisation simultanée de plusieurs produits ménagers peut entrainer une réaction chimique et provoquer des intoxications sévères.

• Je lis les précautions d’emploi et les pictogrammes. Les précautions d’emploi et les pictogrammes nous guident sur la nocivité du produit.

Idées utiles

• Des produits simples comme le savon de Marseille, le savon noir, le vinaigre blanc ou encore le bicarbonate de soude peuvent être utilisés et sont tous aussi efficaces pour le ménage. Sur les sites EcoConso et ProjetNesting je peux trouver des recettes simples et facile à réaliser, et à moindre coût pour faire mes propres produits de ménage.
• Je peux facilement trouver des vidéos pour m’aider et m’expliquer :

Comment agir ? Et pourquoi ?

• Je réduis l’usage des cosmétiques quand c’est possible. Je préfère les produits simples (liste d’ingrédients courte), sans parfum. De nombreux cosmétiques contiennent des ingrédients nocifs, pouvant pénétrer dans l’organisme par la peau ou par inhalation.

• Pour le change de mon enfant, je privilégie l’eau et les produits simples. Les lingettes sont imprégnées de substances dont certaines peuvent être nocives pour les enfants.

• J’évite l’utilisation des huiles essentielles pendant ma grossesse et pour mon enfant. Les huiles essentielles sont déconseillées pour les femmes enceintes et les jeunes enfants sans avis médical.

Idées utiles

Pour m’aider à choisir mes produits d’hygiène et de beauté, je peux utiliser des applications comme :

• INCI Beauty, Yuka, ou Que Choisir qui m’aident à lire plus facilement les étiquettes et à mieux choisir mes produits.
• Que choisir propose aussi des fiches pour mieux comprendre ces produits dangereux.
• Je peux faire moi-même mes produits d’hygiène. Je trouve facilement des recettes et des conseils sur Projet Nesting.